Vous vous rappelez le 15 avril 2019? C’est un jour qui a marqué l’histoire de la France à tout jamais. C’est le jour où un incendie s’est déclaré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet incendie a eu raison de sa toiture, sa charpente, et une partie de sa voûte en prenant dans son chemin sa flèche. Dès que les dernières flemmes se sont éteintes, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une loi d’exception « pour la restauration et la conservation de la cathédrale Notre-Dame de Paris ». Qu’en est-il aujourd’hui ?
Parlons de cette loi d’abord !
Le projet de loi avait prévu l’ouverture d’une souscription nationale afin de collecter les dons des gens qui voulaient participer, des entreprises ou des collectivités qui ont tous montré leur volonté de vouloir aider depuis l’incendie de la cathédrale. Cette caisse devait servir à financer la conservation et la restauration de la cathédrale sans oublier ses biens à l’intérieur.
Cette loi avait prévu également un financement de la formation des professionnels pour acquérir des compétences particulières pour des travaux de cette spécificité afin de garder le cachet de l’édifice et qui sera fait à partir des dons (on a eu un peu l’impression que l’état n’avait aucune intention de participer aux frais). On parle aussi d’une réduction d’impôts de 75 % (contre 66 %) pour les dons ne dépassant pas les 1.000 euros et effectués entre le 16 avril et le 31 décembre (en plus, on prend les impôts et la caisse de l’état d’engraisse des dons!)
Pour mieux contrôler tout ça, les dons sont versés auprès du Trésor public, du Centre des monuments nationaux ainsi que des trois fondations habilitées (Fondation de France, Fondation du patrimoine et Fondation Notre Dame), pour être retransmis vers les établissements (publics cette fois, heureusement!) qui seront en charge de la restauration de Notre-Dame.
Tout ça, vous le savez certainement… Passons alors aux choses sérieuses et voyons ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour notre chère dame.
Ça commence !
Aujourd’hui on n’en est pas encore aux vrais travaux mais toujours à la sécurisation du site, avec d’une part, l’installation de cintres pour solidifier les arcs-boutants et d’autre part, le déblayage au moyen de robots des gravats.
Ces travaux sont menés par les équipes de professionnels déjà existantes qui œuvraient à la restauration de la cathédrale avant l’incendie. Il faut savoir que Notre-Dame n’était pas en un très bon état et était en train de subir un relooking. A ces professionnels s’ajoutent d’autres corps de métier spécialisés recrutés spécialement pour les travaux à venir.
Au total, nous parlons de plus d’une centaine de personnes qui travaillent encore uniquement dans le but de sécuriser le site. Ce processus, qui n’est pas du tout anodin et est essentiel pour les travaux à venir, devrait durer jusqu’à l’automne, puisqu’il faut aussi installer un plancher sous et sur la voûte et démonter l’échafaudage de la flèche.
Alors, aujourd’hui, quelques mois plus tard, nous ne parlons toujours pas de travaux et l’état devrait tout de même commencer à nous fournir des détails plus précis.