Tout ce qu’il faut savoir sur le métier de beatmaker

Le monde change et de nouveaux métiers émergent. L’un d’entre eux est la profession de beatmaker. En quoi consiste ce travail ? Comment a-t-il vu le jour ? En quoi faut-il se préparer pour devenir professionnel ? Un logiciel beatmaking gratuit peut-il se substituer à la personne ? Toutes les réponses dans ce billet.

Beatmaking

Qu’est-ce qu’un beatmaker ?

Le mot anglais beatmaker se traduit par « créateur de rythmes ». Le but est donc de parvenir à produire des morceaux instrumentaux. C’est une profession qui a vu le jour aux États-Unis sous l’influence du hip-hop. Ce sont d’ailleurs les pays anglophones qui sont les plus demandeurs de ce service.

Le beatmaker est un métier artistique basé sur la composition. C’est un artiste qui met ses œuvres au service de rappeurs ou chanteurs. Elles leur servent de fond sonore pour chanter leurs textes à message.

Un beatmaker est un musicien qui transcrit ses créations instrumentales sur un ordinateur.

Quels sont les impératifs pour exercer ce métier ?

Devenir beatmaker professionnel demande une grande fibre artistique et une patience infinie.

En effet, avant de surfer sur la vague du succès, un beatmaker devra passer par de nombreuses phases. Les indispensables sont toutefois le talent et l’amour de la musique.

Ensuite, vous devez non seulement jouer d’un instrument, mais le maîtriser parfaitement. À cela s’ajoutent une grande oreille musicale et une certaine capacité en informatique. En effet, il faut identifier les bons outils MAO (musique assistée par ordinateur).

Il faut aussi savoir que c’est un travail sans relâche qui demande beaucoup de temps et d’investissement personnel.

Pour percer et rester dans la course dans ce métier très concurrentiel, il faut une musique « qui en jette ». Cela ne suffit malheureusement pas puisqu’il faut qu’elle soit accompagnée d’une solide campagne de communication.

Beatmaking

Quelles sont les étapes à franchir pour vivre de ses beats ?

Jouer parfaitement d’un instrument de musique n’est pas suffisant pour être beatmaker. Il va falloir y ajouter quelques prérequis que voici.

Un logiciel de choix

Un beatmaker combine toujours sa composition instrumentale avec des effets obtenus sur PC. Ces derniers sont appelés samples et se doivent d’être savamment identifiés pour faire ressortir vos beats.

Comme il y a une multitude de logiciels de MAO, le choix ne sera pas forcément aisé.

Leur point commun est le fonctionnement de base qui est identique pour tous. Il s’agit de connecter l’instrument, implanter une banque de son et de mixer ce rendu avec des effets.

C’est au niveau du graphisme que la différence sera nettement perçue. L’organisation d’autres éléments joue aussi un rôle prépondérant.

Afin de les identifier, il est possible de les tester au travers de programmes de beatmaking avec essai gratuit.

Voici les plus plébiscités : FL Studio, Reason, Ableton Live, Cubase, Pro Tools et Logic qui ne s’utilise que sous Mac.

Se former

Il est impossible de s’improviser beatmaker. Il existe bel et bien des autodidactes, mais il est nécessaire de passer par la case formation.

En effet, il faut apprendre à maîtriser les logiciels complexes de beatmaking. Si vous tenez à évoluer rapidement, faites-vous encadrer.

Des formations pour devenir beatmaker professionnel existent et il y a même des écoles spécialisées. Les formations peuvent se faire entre les murs, mais également en ligne.

Commercialiser sa musique

Une fois que le beatmaker a identifié son instrument et perfectionné son art, il lui reste à se faire connaître. En effet, il est capital de se promouvoir auprès d’un maximum d’artistes.

Il a tout intérêt à faire sa promotion et faire connaître ses œuvres hors de son home studio.

Pour cela plusieurs procédés sont admis. Une présence active sur les différents réseaux sociaux permet déjà d’être visible.

La publication des démos de beats sur les plateformes gratuites comme SoundCloud marche aussi.

Vendre ses beats sur des sites BeatStars a aussi des retours positifs.

Même si c’est osé, pourquoi ne pas aller par le culot ? Un beatmaker talentueux n’a pas à avoir peur de s’adresser directement aux artistes et aux producteurs.

Beatmaking

Un logiciel peut-il remplacer le beatmaker ?

Rien ne vaut la présence effective humaine. Cependant, il faut rester sur le qui-vive pour un beatmaker. En effet, une machine peut faire son travail. Mettre l’accent sur le côté humain qu’un logiciel ne pourra jamais posséder est important. Cela signifie entretenir des relations, mais ne pas se contenter de rapports virtuels.

Contactez d’autres artistes, les créations issues de plusieurs cerveaux restent les plus percutantes.

Allez au-delà du métier de compositeur. Dépassez cette condition et allez au-devant en se familiarisant avec les artistes. Cernez leurs particularités et mettez-les en avant au travers de vos créations. Les artistes aiment être accompagnés, soyez ce guide. Cela, une machine ne pourra pas le faire mieux que vous.

Outre les artistes, tissez de vrais liens avec tout le milieu artistique environnant.