Selon les estimations préliminaires, le produit intérieur brut (PIB) a chuté de 4,8 % au cours du premier trimestre 2020, le Bureau d’analyse économique a déclaréindiquant que le déclin était en partie dû à la pandémie de coronavirus. En comparaison, au quatrième trimestre de l’année dernière, le PIB avait augmenté de 2,1 %.
En mars, les États ont rendu obligatoire la commande de séjours à domicile, les entreprises et les écoles ont fermé et les dépenses ont diminué, sauf pour les produits de première nécessité.
Le PIB en dollars courants a chuté de 3,5 %, soit 191,2 milliards de dollars, pour atteindre 21,54 billions de dollars. En comparaison, le quatrième trimestre a montré que le PIB a augmenté de 3,5 %, soit 186,6 milliards de dollars.
Cette baisse reflète “les contributions négatives des dépenses de consommation personnelle (PCE), des investissements fixes, des exportations et des investissements privés en stocks qui ont été partiellement compensées par les contributions positives des investissements fixes résidentiels, des dépenses du gouvernement fédéral et des dépenses des gouvernements des États et des collectivités locales”, selon le rapport. Les importations ont également diminué.
La baisse de l’ECP est due à la réduction des biens et services, “en premier lieu les soins de santé et les biens, en second lieu les véhicules à moteur et les pièces détachées”. La baisse des investissements des entreprises est principalement due à la diminution du matériel de transport. La baisse des exportations est due aux restrictions imposées à l’industrie du voyage pendant la pandémie.
Le revenu personnel a augmenté de 95,2 milliards de dollars ; le quatrième trimestre a montré une augmentation de 144,1 milliards de dollars. Le revenu disponible a augmenté de 76,7 milliards de dollars, soit 1,9 %. En comparaison, le quatrième trimestre a montré une augmentation de 123,7 milliards de dollars, soit 3 %.
Au premier trimestre, les gens ont économisé 1 600 milliards de dollars, contre 1 270 milliards de dollars au quatrième trimestre. Le taux d’épargne personnelle – un pourcentage du revenu disponible – était de 9,6 %, contre 7,6 % au quatrième trimestre.
C’est la plus forte baisse trimestrielle dans le PIB depuis la Grande Récession et la première contraction trimestrielle en six ans.